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LES ANNEES 70 et 80

1970-1987

Les vingt dernières années d'Henry Simon sont essentiellement vendéennes. L'artiste, père de huit enfants, trouve définitivement refuge dans son pays natal et voyage peu. Il s'isole volontairement des grands courants parisiens. Reconnu comme l'artiste "officiel" de la Vendée, il s'adonne de plus en plus aux travaux de décoration dans les édifices publics : fresques dans plusieurs écoles de Rezé-lès-Nantes et à la piscine intercommunale de la Soudinière à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, toile à l'école maternelle de Chantonnay, etc. Il accomplit d'incessants retours aux sujets anciens. Une certaine joie de vivre transparaît tout au long de son œuvre.

 

S'il travaille toujours d'après nature en remplissant de notes ses carnets de croquis, il se tourne cependant de plus en plus vers un travail en atelier et l'exécution de grandes compositions effectuées souvent sur commande. Sa palette s'apaise, le trait réapparaît tandis qu'il s'attache à la recherche de la lumière. Celle-ci inonde souvent les grandes compositions des marchés ou des scènes de pêche. Dans ses portraits de vieillards, d'enfants ou de jeunes filles, il s'attarde sur le geste et les attitudes saisies sur le vif tandis qu'il poursuit inlassablement sa recherche du mouvement. Ainsi, il aime les gesticulations des enfants, les éclaboussures des jeux d'eaux, les courses hippiques, la danse, le cirque...

 

En 1971, le musée des Sables-d'Olonne lui consacre une grande rétrospective. Il est nommé chevalier des Arts et des Lettres en 1976 et reçoit le prix Charles Milcendeau en 1978. Il participe régulièrement aux expositions de groupe des "Douze amis de la Côte de Lumière" au Palais des congrès de Saint-Jean-de-Monts, où se tient sa seconde rétrospective en 1978.

 

De 1980 à 1982, il réalise sur la demande du sénateur Louis Caiveau, maire de Saint-Hilaire-de-Riez, une série de six grandes toiles pour l'Eglise.

 

Henry Simon décède le 27 février 1987 auprès des siens.

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